Tableaux de 1962 à 2017
De «La petite fille» à «La jeune fille qui marche», 53 ans se sont écoulés. Des années riches, belles, difficiles, noires qui m’ont façonnée, cassée, reconstruite et durant lesquelles je n’ai cessé d’apprendre, de me remettre en question, de créer de toute façon.
DIAPORAMAS
Comme je travaille par couches et que les changements sont conséquents d’une couche à l’autre, j’ai commencé à prendre des photos de chaque étape que je considérais comme intéressante afin de garder une trace de l’évolution de mon travail.
Pour le spectacle «Radiographie d’une peintre», j’ai eu envie de partager avec le public ce processus de création afin que les gens puissent me suivre et comme participer à la naissance du tableau. Et c’est vrai que pour «L’esprit de la rivière» et «Autoportrait», il m’a fallu plusieurs mois par toile. J’avais installé un appareil de photo fixe et je prenais un cliché quand je sentais une étape terminée. Pour chacun il y a eu près de 100 couches. C’est une vraie recherche de quelque chose que je ne peux cerner clairement au départ et petit à petit, des bribes apparaissent, il faut enlever, sacrifier des endroits qui me plaisent mais qui ne servent pas le tout et soudain, c’est là ! Je veux dire que pour ce moment, cette toile, je ne peux aller plus loin mais j’ai touché un peu de ce que je ressentais en la commençant.
Pour le spectacle «Radiographie d’une peintre», j’ai eu envie de partager avec le public ce processus de création afin que les gens puissent me suivre et comme participer à la naissance du tableau. Et c’est vrai que pour «L’esprit de la rivière» et «Autoportrait», il m’a fallu plusieurs mois par toile. J’avais installé un appareil de photo fixe et je prenais un cliché quand je sentais une étape terminée. Pour chacun il y a eu près de 100 couches. C’est une vraie recherche de quelque chose que je ne peux cerner clairement au départ et petit à petit, des bribes apparaissent, il faut enlever, sacrifier des endroits qui me plaisent mais qui ne servent pas le tout et soudain, c’est là ! Je veux dire que pour ce moment, cette toile, je ne peux aller plus loin mais j’ai touché un peu de ce que je ressentais en la commençant.